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Votre ado est en bonne voie de décrocher son bac… mais il n’a aucune idée de ce qu’il veut faire ensuite. Il soupire dès qu’on lui parle d’avenir, répond “j’en sais rien” ou “on verra bien”. Il traîne sur son téléphone, semble ailleurs. Et vous, de votre côté, vous essayez de ne pas trop vous inquiéter. Mais ce sujet d’orientation post-bac devient vite une source d’angoisse pour toute la famille. 

Il faut dire qu’après des années passées dans un système qui ne leur a pas toujours convenu, certains jeunes sortent du lycée vidés, saturés, parfois blessés par l’école. Leur projet, c’est surtout de souffler.
Mais de votre côté, pas question de le laisser végéter à la maison sans rien faire. Vous avez envie de le secouer. De lui insuffler des rêves par milliers.
Mais comment faire ?

Orientation post-bac : aider son ado
Orientation post-bac : aider son ado

Pourquoi c’est si difficile de choisir son orientation après le bac ?

On attend d’un ado de 17 ou 18 ans qu’il sache ce qu’il veut faire. Mais comment choisir une voie quand on se connaît à peine ? Quand on sort de 15 années d’école où les cases étaient déjà pré-remplies, où on a suivi le rythme sans toujours comprendre le sens ?

L’orientation professionnelle : un sujet sous pression

À cet âge-là, il est parfaitement normal de ne pas avoir de projet professionnel clair. Beaucoup n’en ont jamais vraiment parlé autrement qu’à travers des fiches métiers ou des choix par défaut en fin d’année.

Et pour ne rien arranger, l’orientation post-bac est souvent présentée comme un tournant décisif. Le fameux “fais pas n’importe quoi, tu joues ton avenir”. Difficile de ne pas ressentir une pression immense face à ce choix perçu comme irréversible (alors qu’il ne l’est pas).

Un système scolaire qui n’aide pas toujours à l’orientation post-bac

Le système scolaire, lui, met rarement en valeur les parcours professionnels de manière concrète. On parle d’études, pas de métiers. De filières, pas de vécu.
Résultat : les jeunes ne savent pas ce qui se cache derrière une formation, ni ce qu’ils seraient capables d’y faire.

Et puis il y a ceux pour qui l’école a été une source de stress ou d’échec. Ceux qui ont perdu confiance, ou qui n’ont jamais vraiment trouvé leur place dans ce cadre très normé. Pour eux, l’idée de continuer “encore deux ou trois ans comme ça” est tout simplement insupportable.

Enfin, certains jeunes ressentent très tôt un besoin de sens, d’autonomie, voire d’action concrète. Pas par impatience, mais parce qu’ils ont du mal à supporter les apprentissages théoriques déconnectés de la réalité. Ils veulent comprendre à quoi ça sert. Et si personne ne leur montre, ils décrochent.

En somme, si votre ado ne parvient pas à se projeter, ce n’est probablement pas par manque de sérieux. C’est souvent le résultat d’un système qui ne lui a pas laissé la place de se découvrir. Avant de chercher la bonne orientation, il faut parfois juste lui redonner le droit de réfléchir, de douter, et de se trouver.

parler orientation post-bac avec son ado
parler orientation post-bac avec son ado

Comment parler orientation post-bac avec son ado ?

Vous avez remarqué : il semblerait que vos idées de parents ne soient jamais les bonnes. Même quand elles sont pleines de bon sens et bienveillantes. Rejetées en bloc, par principe !
Dans ce contexte, vous êtes presque certain de déclencher un soupir.

Le premier réflexe à avoir : écouter sans projeter

Laisser votre ado exprimer ce qu’il ne veut pas (c’est déjà un début), ce qu’il redoute, ce qui l’attire (même confusément).
Évitez les phrases toutes faites (“il faut bien faire quelque chose”, “t’as qu’à choisir un métier qui recrute”). Et tentez plutôt de faire émerger ses envies, ses freins, ses valeurs.

Intéressez-vous à ce qui l’anime en dehors de l’école.
Ce n’est pas du temps perdu. Ce qu’il regarde, ce qu’il crée, ce qui l’énerve, ce qu’il défend… tout cela peut contenir des indices précieux sur ses goûts.
Même s’il passe ses journées sur YouTube ou sur un jeu vidéo, il y a souvent des compétences derrière.

Et puis, il est important de lui rappeler que tous les parcours ne se ressemblent pas, que la réussite ne passe pas forcément par une école prestigieuse ou un cursus linéaire. Il existe des formations sérieuses, adaptées à des profils plus concrets, plus indépendants, moins scolaires.

N’oubliez pas non plus de valoriser ce qu’il est, pas seulement ce qu’il fait. Il peut s’agir de sa capacité à s’adapter, à improviser, à prendre des initiatives…

Enfin, rappelez-lui (et rappelez-vous) que l’orientation n’est pas un point final, mais un point de départ. C’est un chemin qui se construit pas à pas, avec des bifurcations possibles, des retours en arrière, des surprises. 

Et parfois, ça commence par une simple conversation où l’on cesse d’avoir peur de ne pas savoir.

pistes concrètes
pistes concrètes

Quelles pistes concrètes pour avancer ?

Quand un ado sort du bac sans projet clair, c’est parfois juste une overdose : de cours, de pression, de cases à cocher. Il ne sait plus ce qu’il aime, ni ce qu’il vaut.
Avant de lui demander de choisir une voie, il faut souvent le reconnecter au réel, à la vie, aux gens, aux choses qui font sens. Voici quelques pistes terre à terre, qui peuvent relancer la machine, sans parler tout de suite de “projet”.

Le décrocher de son quotidien

Partir chez un oncle agriculteur, une cousine artisan, un ami qui bosse dans un food truck ou dans la compta permet de voir comment les gens vivent et bossent ailleurs. Il ne s’agit pas de “trouver sa vocation”, mais juste d’observer.
Sortir du cadre scolaire, même brièvement, peut raviver une curiosité qu’on croyait éteinte. Ou lui donner des pistes sur ce qu’il ne veut vraiment pas faire…

Le mettre en situation de rendre service

Garder un enfant, aider à organiser un vide-grenier, réparer un vélo ou donner un coup de main dans une asso : ces expériences n’ont rien d’exceptionnel, mais elles remettent en mouvement.
Et surtout, elles permettent de renouer avec une forme d’utilité et de compétence.

Lui faire rencontrer un jeune qui a réussi autrement

Les conseils d’adultes sont rarement bien reçus. En revanche, écouter un jeune qui s’en est sorti autrement, qui a galéré, cherché, bifurqué, peut faire mouche. Ce type de témoignage concret, incarné, redonne espoir sans faire la leçon.

Le laisser se désennuyer intelligemment

Le vide peut être fécond. Laisser l’ado “ne rien faire” quelques semaines, c’est lui laisser le temps de se reconnecter à ses envies profondes. Sans Netflix 12h par jour, évidemment. Et avec des objectifs d’aide à la maison par exemple. Mais sans non plus lui demander de profiter de son temps pour réfléchir à son avenir.

Faire appel à une tierce personne

Il arrive un moment où le dialogue avec les parents ne passe plus. Ce n’est pas un échec, c’est juste une étape.
Un coach, un tuteur, une connaissance un peu plus âgée, ou même un ancien élève qui inspire confiance : parfois, une phrase entendue ailleurs vaut plus que mille discussions familiales.

Et l’alternance ?

Trop souvent, l’alternance est mal connue ou mal comprise. Pourtant, elle peut offrir exactement ce dont certains jeunes ont besoin : apprendre en faisant, gagner un peu d’argent, être encadré sans rester assis toute la journée. Et surtout, retrouver du sens. Travailler, comprendre à quoi ça sert, voir qu’on progresse.

Et s’il a besoin d’un cadre structuré mais souple, l’alternance à distance peut être un vrai tremplin. Chez Isupcompta DOM TOM, il est possible de préparer un BTS ou un DCG en alternance, tout en étudiant depuis chez soi. Une façon de se professionnaliser, d’avancer concrètement… sans retomber dans les travers du système scolaire classique. Voilà qui pourrait être motivant… ! 

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