Etudes supérieures et vie nomade : Vous vivez en van, sur un voilier ou vous changez de pays au fil des saisons. Votre quotidien ne rentre dans aucune case, et c’est très bien ainsi.
Depuis des années, vous avez fait le choix de l’autonomie : cours à distance, homeschooling, unschooling… Peut-être même que vos enfants n’ont jamais mis les pieds dans un établissement scolaire classique.
Mais voilà : votre ado a grandi. Le bac approche et une question se pose. Comment lui permettre de poursuivre ses études supérieures sans renoncer à votre mode de vie nomade ? Est-ce compatible ? Peut-il obtenir un diplôme reconnu tout en continuant à voyager avec vous ?
On fait le point…
Vie nomade et études post-bac : des enjeux spécifiques
Apprendre en toute autonomie, ce n’est pas un problème pour votre ado. Il ou elle a grandi avec cette liberté, cette capacité à gérer son temps, à construire son parcours hors des sentiers battus. Mais l’entrée dans l’enseignement supérieur change la donne.
Il ne s’agit plus seulement de curiosité ou de plaisir d’apprendre : il s’agit de valider un diplôme reconnu, avec ses exigences, ses délais, ses obligations. Et même en gardant votre mode de vie nomade, vous allez devoir vous poser quelques questions essentielles.
- Quelle filière choisir pour que votre ado puisse continuer à bouger sans interruption ?
- Comment l’aider à trouver un rythme stable, compatible avec une charge de travail plus dense que ce qu’il a peut-être connu jusqu’ici ?
- Êtes-vous prêts à gérer des démarches administratives à distance, parfois avec des délais serrés ou des interlocuteurs peu habitués aux profils atypiques ?
- Et enfin, êtes-vous en mesure de vous poser quelques semaines, à l’endroit et au moment où auront lieu les examens en présentiel ou les stages obligatoires ?
Poursuivre des études supérieures sans sacrifier votre vie nomade, c’est tout à fait envisageable. Mais ça ne s’improvise pas. Plus vous anticiperez, plus vous resterez libres.
Formations à distance : une suite logique pour les familles nomades
Quand on a grandi en IEF, avec le CNED, les cours Pi ou Clonlara, les formations à distance, on connaît. On sait apprendre seul, s’organiser, chercher les bonnes ressources. Pour beaucoup d’ados passés par ces parcours, ce mode d’apprentissage est naturel.
Mais ce n’est évidemment pas la seule voie possible après le bac. Certains jeunes choisissent d’intégrer une fac, une école, un BTS en présentiel… et ils s’y adaptent très bien. L’IEF n’est pas un frein à la vie étudiante classique, bien au contraire. Les retours montrent souvent une grande capacité d’adaptation et une vraie maturité.
Cela dit, si votre ado souhaite continuer à bouger avec vous, les formations diplômantes à distance restent une excellente option. Elles permettent de valider un diplôme d’État reconnu comme le BTS ou une licence sans présence obligatoire. Et elles offrent une progression encadrée, mais flexible.
Le CNED propose un certain nombre de cursus post-bac à distance. Et des établissements comme Isupcompta DOM-TOM vont plus loin, en offrant des formations diplômantes (BTS CG, DCG…) conçues pour ceux qui apprennent en autonomie.
Ici, pas de présence obligatoire, mais des cours en live en condition de classe et un véritable accompagnement pédagogique. Bref, un cadre rassurant pour franchir le cap du supérieur sans perdre votre liberté.
Vous allez pouvoir conserver votre vie nomade en parallèle des études supérieures de votre jeune.
Comment gérer les stages quand on est mobile ?
C’est souvent la question qui coince. Vous pouvez suivre des cours à distance depuis un voilier ou un van, mais quand vient le moment de faire un stage… tout semble plus compliqué. Et pourtant, c’est faisable, même sans se sédentariser à long terme. Vous n’avez plus à choisir entre nomadisme et études supérieures. Et vous n’êtes pas non plus obligé de laisser partir votre jeune seul, loin de vous.
La clé, c’est l’anticipation.
La plupart des stages obligatoires durent entre 4 et 8 semaines : il suffit donc de prévoir une période un peu plus stable dans votre itinéraire. Que ce soit en métropole, dans les DOM ou à l’étranger, il est tout à fait possible de poser les valises un temps pour cette étape du parcours.
Pensez aussi à choisir une destination où le tissu économique est suffisamment dense : zones urbaines, destinations touristiques, départements d’outre-mer… les opportunités sont nombreuses si l’on s’y prend à l’avance.
Bon à savoir : certains établissements exigent une autorisation de stage plusieurs semaines à l’avance, notamment pour les élèves à distance. Là encore, mieux vaut anticiper dès le début de l’année.
Les DROM : une escale idéale pour conjuguer soleil, études et liberté
Si vous rêvez d’un quotidien sous les tropiques sans mettre de côté la scolarité de votre ado, les DROM (Départements et Régions d’Outre-Mer) peuvent offrir un compromis idéal. Guadeloupe, Martinique, Réunion… ces territoires allient cadre de vie inspirant et infrastructures adaptées aux études.
Vous y trouverez :
- Des filières post-bac accessibles en présentiel ou à distance, avec des centres d’examen sur place pour éviter un retour express en métropole ;
- Aucune barrière linguistique, ce qui facilite les démarches administratives, les stages et les échanges du quotidien ;
- Un rythme de vie souvent plus doux, entre nature, climat agréable et lien social plus accessible qu’en grande ville.
C’est aussi une belle occasion pour votre ado de découvrir ou de redécouvrir un territoire, tout en suivant une formation sérieuse.
Poursuivre vos projets familiaux, vos voyages et votre mode de vie nomade, tout en assurant des études supérieures pour vos enfants : c’est donc possible.
Mais vous commencez à en avoir l’expérience… dans l’IEF ou le nomadisme, la clé, c’est de s’informer, de faire des choix justes et de s’organiser un peu en avance.Chez Isupcompta DOM TOM, nous avons l’habitude d’accompagner des jeunes au profil atypique. Si vous cherchez une formation sérieuse, diplômante et compatible avec une vie mobile, nous serons ravis d’en discuter avec vous.
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