Être étudiant, c’est déjà une aventure en soi. Entre les cours à suivre, les devoirs à rendre, les examens à préparer et parfois un petit boulot pour joindre les deux bouts, le quotidien est souvent bien rempli. Mais quand on ajoute à cela un ou plusieurs enfants à charge, la charge mentale peut vite devenir écrasante.
Alors, faut-il renoncer à son projet de formation ? Certainement pas ! Mais il faut aussi regarder les choses en face : étudier quand on est parent demande des ajustements, des choix stratégiques… et beaucoup de bienveillance envers soi-même.

Cumuler études et parentalité : un défi logistique et financier
Les journées ne font que 24h. Entre les horaires de cours, les trajets, les repas, les nuits hachées… chaque minute compte. Il faut alors sacrifier les pauses, les loisirs, voire le sommeil pour rendre un devoir ou réviser un partiel. L’énergie file, et le découragement peut vite s’inviter.
À cette fatigue s’ajoute une pression bien réelle : la gestion du budget.
Être étudiant, c’est souvent vivre avec des ressources limitées.
Mais quand on est parent, les dépenses explosent. Frais de garde, alimentation, vêtements, logement… Il faut tout assumer. Beaucoup prennent un job à côté. Mais c’est rarement sans conséquences : les cours en pâtissent, ou bien c’est le temps avec les enfants qui se réduit. Et la culpabilité s’installe.
En plus de tout cela, on se sent parfois seul. Les autres étudiants n’ont généralement pas les mêmes contraintes : ils peuvent sortir le soir, réviser en groupe, passer un oral en visio sans bruit autour.
Quant aux équipes pédagogiques, elles ne mesurent pas toujours les réalités d’un quotidien rythmé par les imprévus familiaux.
Alors comment réussir malgré tout ?

Étudier quand on est parent : des leviers pour tenir bon
Face à un quotidien chargé et parfois décourageant, certaines stratégies peuvent vraiment faire la différence.
Il ne s’agit pas de tout maîtriser, mais de trouver des appuis pour avancer, à son rythme, sans s’épuiser.
Adopter une stratégie réaliste pour étudier quand on est parent
Quand on est parent, viser la moyenne peut déjà relever de l’exploit.
Accepter de ralentir le rythme, c’est souvent ce qui permet d’aller jusqu’au bout. Si valider un diplôme en trois ans au lieu de deux est la condition pour ne pas craquer, ce n’est pas un échec : c’est une stratégie.
Plutôt que la perfection, on vise une progression régulière. Et pour éviter la surcharge, mieux vaut anticiper les périodes les plus intenses, comme les examens ou les stages, en réorganisant temporairement le reste.
S’appuyer sur les solutions existantes (et parfois les détourner)
Il existe des aides financières spécifiques pour les étudiants, les parents isolés, les familles avec enfants : bourses, APL, complément familial, prime d’activité… Faire le point sur ce à quoi on a droit peut vraiment soulager.
Côté organisation, certaines pistes moins classiques peuvent faire la différence : garde partagée avec d’autres parents-étudiants, cohabitation intergénérationnelle, colocation entre familles… L’important, c’est de ne pas rester seul face à tout.
Préserver sa santé mentale
Étudier, c’est important. Mais pas au prix de sa santé. Dormir, manger correctement, bouger un minimum : ces besoins-là doivent passer en premier. Sinon, tout le reste vacille.
Et surtout, il ne faut pas hésiter à demander de l’aide. À son entourage, à des professionnels, à d’autres parents dans la même situation. On a souvent plus de ressources autour de soi qu’on ne le pense.
Envisager la formation à distance comme une vraie alternative
Quand les trajets sont longs, que les horaires de garde ne collent pas, ou que les journées sont trop imprévisibles, la formation à distance peut devenir un vrai levier.
Elle offre plusieurs avantages concrets pour les parents qui veulent étudier :
- Pas de déplacement : on économise du temps, de l’énergie et de l’argent.
- Horaires flexibles : on étudie pendant les siestes, le soir, tôt le matin… selon le rythme de la famille.
- Moins de frais de garde : moins de temps passé hors de la maison = moins besoin de faire garder les enfants.
- Pas besoin de déménager : idéal pour les familles vivant en zone rurale, isolée ou sur une île sans centre de formation à proximité.
- Meilleure autonomie d’organisation : on adapte les temps d’étude selon les périodes plus ou moins chargées (rentrée scolaire, vacances, maladie des enfants…).
- Possibilité de suivre une formation diplômante sans sacrifier la vie familiale : à condition d’être motivé et bien accompagné.
La formation à distance, parmi d’autres options, peut devenir un vrai soutien si elle s’inscrit dans un cadre adapté à ta vie familiale.

Réussir ses études à distance quand on est parent
Quand on opte pour une formation à distance, on gagne en liberté… mais on perd aussi les repères du cadre scolaire classique. Pas de sonnerie pour signaler la fin du cours, pas de salle dédiée, pas de groupe physique pour se motiver. Cette souplesse peut vite devenir un piège si l’on ne s’organise pas un minimum.
Se fixer un rythme régulier, même flexible
Sans emploi du temps imposé, la tentation de repousser à demain est bien réelle.
L’idée n’est pas de recréer une semaine de lycée, mais d’installer des rituels simples : une heure d’étude chaque soir, deux heures le mercredi après-midi, une session le dimanche matin… Peu importe la formule, tant qu’elle est réaliste et répétée.
Un petit planning visible, affiché sur le frigo ou dans un carnet, suffit souvent à créer un cadre rassurant.
Communiquer avec les formateurs et ne pas rester isolé
La formation à distance ne doit pas être synonyme de solitude. Les échanges par mail, les visios, les groupes d’entraide entre apprenants sont autant de moyens de garder le lien. Surtout, ne pas attendre d’être débordé pour poser une question ou signaler une difficulté.
Certaines formations, comme celles en comptabilité et gestion d’Isupcompta DOM-TOM, proposent même des cours en direct, dans les conditions du présentiel. Une excellente manière de maintenir le cap et de rester motivé.
Étudier seul quand on est parent : bienveillance et méthode
Quand on jongle avec les obligations familiales, il est difficile de rester concentré longtemps. Mieux vaut viser des séances courtes mais régulières, sur des modules précis.
Varier les formats (vidéos, quiz, fiches) aide aussi à rester engagé.
Et surtout : félicitez-vous à chaque étape. Un chapitre terminé ? Offrez-vous une pause, un bon café, un moment calme. Ça compte.
Accepter les hauts et les bas, et continuer quand même
Il y aura des semaines où tout roulera. Et d’autres où rien ne passera. Ce n’est pas grave !
Ce qui compte, c’est de reprendre le fil dès que possible, sans culpabilité.
Même si vous avez mis vos cours en pause pendant une gastro, une grève de crèche ou une période de surmenage : rien n’est perdu.
Car étudier quand on est parent, c’est avancer sur une ligne de crête : entre ambition personnelle et responsabilités familiales, entre fatigue et persévérance. Ce n’est pas toujours fluide, rarement reposant, mais c’est profondément courageux.
Et il n’existe pas de solution miracle, seulement des ajustements possibles, des choix à faire en conscience, et des leviers à activer pour tenir bon. Organisation, soutien, aides disponibles, formation à distance… chaque détail compte.
Et si certaines semaines ressemblent à un marathon en côte, d’autres vous rappelleront pourquoi vous vous êtes lancé. Tenez bon !
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